Leur restauration a terminé ! Les vitres extérieurs et les cadres en bois ont dû également être réparés.
Nous avons découvert qu’à un certain moment dans leur histoire ils ont été installés à l’envers, probablement lors du remplacement des fenêtres extérieurs. La photo ci-dessus démontre, en noir et blanc, l’arrangement avant la réstauration; les vitraux en couleur démontrent l’arrangement que nous avons réalisé. Vous pouvez télécharcher le fichier ci-dessous pour voir de plus près sur votre ordinateur: Vitraux du sanctuaire
Alors nous avons pu les restaurer avec les visages des saints regardant Notre Seigneur, qui donne sa bénédiction avec la main droite, comme il se doit :
Avant: Restauré:
Nous vous remercions de votre soutien à leur restauration ! Que Dieu vous bénisse pour votre générosité.
Des projets de rénovation réservent quelques fois des découvertes qui, devant l’impossibilté d’en savoir plus, nous laissent sur notre faim.
C’est ainsi avec la restauration de l’un des autels latéraux de la paroisse Saint-Clément. En enlevant le revêtement du tabernacle de l’autel dédié à Saint Joseph pour pouvoir le nettoyer, les restaurateurs ont fait la découverte d’un ex voto jusque-là caché derrière le tissu. Comment et pourquoi cet objet y était placé demeure un mystère.
L’ex voto comprend une carte portant la notice « Donné par L. Joseph Fauteux Ecr » en lettres dorées accompagnée d’une médaille argentée entourée de rameaux sur laquelle est inscrit « Sister Anne Marie, November 13th 1916. »
Nous ne savons pas de qui il pourrait s’agir et il est fort probable que nous ne le saurons jamais. La seule chose que nous pouvons avancer en toute certitude, c’est que M. Fauteux accordait une grande importance à l’ex voto car il prit la peine de voir à ce que le script sur sa carte de donateur soit en lettres dorées parées de fioritures. Cela assuré, il la plaça avec la médaille en présence du Seigneur en son tabernacle.
Si l’identité des deux individus est inconnue, il en est de même avec la signification de la date du 13 novembre 1916. Était-ce la date de naissance de Sister Anne Marie ou encore celle de son décès? S’agissait-il du jour où, jeune femme, elle prit le voile? Nous ne le savons tout simplement pas. Tout ce que nous savons, c’est qu’il y a plus de cent ans, ces deux objets furent confiés aux bons soins de Saint Joseph et soigneusement placés à l’abri des regards dans le tabernacle.
Une fois la restauration de l’autel terminée, le saint continuera à veiller sur ce don car il sera encadré et attaché à son autel avec une note faisant le point sur sa découverte.
Quoiqu’encore loin d’être terminés, les travaux de restauration des autels latéraux font d’ores et déjà jour sur le choix décoratif original.
Le décapage de couches de peinture successives entrepris par l’Atelier Plantagenêt, à qui la remise en état des autels dédiés à Notre Dame et à saint Joseph est confiée, révèle le traitement décoratif au pochoir original voulu par leurs créateurs. Bien que les deux autels possèdent des éléments de design qui leur soient propres, la forte ressemblance des motifs décoratifs appliqués au pochoir aujourd’hui devenus visibles et ceux découverts lors de la restauration du maître autel, indiquent clairement que ces trois meubles étaient destinés à faire partie d’un ensemble équilibré et cohérent présenté dans un même lieu.
Tout comme le maître autel, les deux autels latéraux réalisés 1898 sont le fruit d’une association étroite entre deux artistes, le chanoine Georges Bouillon (1841-1932), homme d’Église et architecte et un de ses collaborateurs de longue date, Flavien Rochon (1824-1902) et furent conçus pour la chapelle du monastère des Sœurs Adoratrices du Précieux Sang, à cette époque situé dans New Edinburg.
L’intervention requise pour assurer la remise en état experte des autels latéraux est chiffrée à 24 800$ (avant taxes) vers lequel 1 825$ a été récolté à présent.
La paroisse St. Clement a acquis, grâce au don d’un généreux donateur, une statue de Sainte-Philomène.Le voyage a été riche en événements — nous aimerions donc partager l’histoire avec vous. M. l’abbé Breton a obtenu la statue au sanctuaire de Sainte Philomène à Mugnano, en Italie (la photo ci-dessus).
La statue ressemblait à ceci dans leur boutique:
À notre grande consternation, après avoir été entre les mains du service postal italien, elle est arrivée ainsi:
Le service postal italien n’a pas répondu à notre demande d’assistance ou de remboursement.
Ne sachant pas quoi faire ensuite, dans une situation qui semblait impossible, nous avons contacté Pauline Furmanczyk-Winogron de “Brushworks Ottawa” (https://www.statuerestorers.com/), qui a entamé un processus de restauration. Nous étions très étonnés de la qualité de leur travail:
Et voici le résultat:
Une vidéo démontrant le processus de restauration se trouve ci-dessous:
Ste Philomène est la patronne des enfants, des jeunes, des bébés, des nourrissons, des prêtres, de la stérilité, des vierges et apparemment des causes perdues.Incluons-la dans nos prières – elle rassemblera certainement les pièces du casse-tête de notre vie, lorsqu’une situation semble impossible !
Vous trouverez ci-dessous une vidéo décrivant les travaux qui ont eu lieu pour la restauration de nos anges adorateurs au maître autel. Un grand merci à Steve et Pauline Winogron pour avoir réalisé cette vidéo pour nous !
L’abbé Deprey invite toutes les familles à prier les 15 dizaines du Rosaire tous les jours comme un moyen d’obtenir une résolution positive à notre crise actuelle du coronavirus.
Pour beaucoup d’entre vous, cela peut sembler vraiment difficiles. Si vos journées sont un peu chargée, envisagez de prier un chapelet le matin comme prières du matin, puis un 2ème chapelet réparti sur toute la journée (c’est-à-dire en faisant une pause dans vos activités pour prier une dizaine, par exemple, à chaque heure), pour terminer par un chapelet en famille le soir. C’est possible!
Je vous encourage également à porter la Médaille Miraculeuse de Sainte Catherine Labouré qui a été produite pour la première fois par les Filles de la Charité. Lors de l’épidémie de choléra à Paris en 1832, qui a fait 20 000 morts, les premières médailles ont été produites. Les sœurs ont commencé à en distribuer les 2 000 premières, surtout aux personnes infectées qui remplissaient les hôpitaux. Les guérisons se sont multipliées, y compris une diminution de la détresse émotionnelle. L’effet fut si grand que les gens ont commencé à l’appeler la “médaille miraculeuse”. Il nous faut toute l’aide possible en ce temps étrange !
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Ainsi soit-il !
En ces temps difficiles, vous devez savoir que Dieu et son Eglise ne vous ont pas abandonné. Même avec la suspension des messes publiques et des services de communion, il existe encore de nombreuses sources de grâce qui s’offrent à vous. J’aimerais en aborder deux ici : les Communions spirituelles et les fruits en général de la Messe.
Selon les enseignements du Catéchisme du Concile de Trente(1), également connu sous le nom du Catéchisme romain, il y a trois façons de recevoir la Communion : (1) par voie sacramentelle uniquement ; (2) par voie sacramentelle et spirituelle ; et (3) par voie spirituelle uniquement.
On dit que ceux qui reçoivent la Communion en état de péché mortel reçoivent la Communion uniquement de façon sacramentelle. En effet, s’ils reçoivent réellement le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité du Christ sous les apparences du pain et du vin, ils ne reçoivent aucun bénéfice spirituel. Au contraire, ils encourent un péché supplémentaire.
Ceux qui reçoivent la communion sacramentelle et spirituelle reçoivent le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité du Christ sous les apparences du pain et du vin et reçoivent des bienfaits spirituels.
Ceux qui reçoivent la Communion uniquement spirituellement reçoivent les bénéfices spirituels de la Communion sans recevoir le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité du Christ sous les apparences du pain et du vin.
Le Catéchisme poursuit en expliquant que ceux qui ne reçoivent que spirituellement “sont ceux qui, enflammés d’une foi vive qui agit par la charité (Gal. 5:6), participent à ce pain céleste, le veulent et le désirent”. Il y a plusieurs choses à noter dans ce passage.
La première est que pour recevoir uniquement spirituellement, il faut être en état de grâce, car la vertu théologique de la charité et la grâce sanctifiante existent toujours ensemble. Donc, il faut avoir la Grâce sanctifiante, ou être en état de grâce, pour faire une Communion spirituelle. Si vous n’êtes pas en état de grâce, recevez l’absolution sacramentelle dès que vous le pouvez (et priez les Actes de Contrition entre-temps). Note de l’éditeur : même en l’absence de Messes publiques, de nombreuses paroisses continuent d’offrir des Confessions. Vérifiez auprès de votre paroisse pour plus de détails.
Ensuite, il est important de noter qu’une Communion Spirituelle doit inclure un souhait et un désir de recevoir de façon sacrementelle et spirituelle, même si une telle réception n’est pas possible pour le moment. Il suffirait donc, lorsque vous commencez à faire une Communion Spirituelle, de prier, “Seigneur, je souhaite Vous recevoir dans une Communion sacramentelle et fructueuse, mais, comme je ne peux pas le faire en ce moment, je souhaite Vous recevoir spirituellement”, et ensuite de continuer à prier comme vous le feriez lorsque vous recevez Sacramentellement et Spirituellement. Il y a des prières qui sont recommandées par l’Église pour faire une Communion Spirituelle (Note de l’éditeur : la version de St Alphonse de Liguori est incluse à la fin). Elles ne doivent pas nécessairement être utilisées, et on peut en tirer des phrases et des idées, en fonction de ses propres dispositions, pour préparer les siennes.
Les communions spirituelles peuvent être faites à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, et autant de fois que l’on veut. Il n’est pas nécessaire d’être dans une église, devant le Tabernacle, ni même devant une image sainte. Les Communions spirituelles peuvent être faites n’importe où, bien qu’il soit évident qu’il serait inopportun de les faire dans des endroits peu propices à la vertu.
Nous ne devrions pas nous inquiéter que notre sanctification soit d’une certaine manière entravée par le fait de recevoir uniquement spirituellement et non pas sacramentellement et spirituellement pendant cette période. Comme l’indique le Catéchisme, ceux qui reçoivent seulement spirituellement “reçoivent, sinon la totalité [du bénéfice spirituel d’une communion sacramentelle et spirituelle], du moins de très grands fruits”. Ainsi, les grâces reçues lors de communions uniquement spirituelles peuvent être aussi grandes que les grâces reçues lors d’une communion sacramentelle et spirituelle.
Mais, pour recevoir autant de grâces et de fruits d’une Communion Spirituelle que possible, ou même d’une Communion Sacramentelle et Spirituelle, il faut être correctement disposé. Plus on est bien disposé, plus on est capable de recevoir de grâces. Pour être bien disposé, il faut faire des prières préparatoires avant de recevoir la Communion Sacramentelle et Spirituelle. Ces prières peuvent être trouvées dans les missels et ailleurs, ou on peut prier avec ses propres mots. La durée de ces prières dépendra des autres devoirs que l’on doit remplir. C’est pourquoi il est important d’arriver à temps avant le début de la Messe afin de pouvoir prier ces prières, si l’on prévoit de les recevoir (souvenez-vous qu’il n’est nécessaire de recevoir la Communion sacramentelle qu’une fois par an, du premier dimanche du Carême au dimanche de la Trinité). On peut également prier ces prières à la maison avant de partir pour l’église si cela s’avère difficile de les faire à l’église. Pour qu’une communion spirituelle soit fructueuse, il faut se disposer de la même manière, en ajustant les textes des prières selon les besoins. Les préparatifs avant de recevoir une aide sacramentelle et spirituelle ou spirituelle seulement doivent comprendre une forme d’acte de contrition.
Nous savons, cependant, que nous n’assistons pas à la messe seulement pour recevoir la communion. Lorsque nous assistons à la Messe, nous rendons à Dieu le culte qui lui est dû en tant que notre Créateur et notre Rédempteur en lui offrant de manière non sanglante le sacrifice sanglant du Christ sur la Croix. La double consécration du pain et du vin rend le Sacrifice de la Croix sacramentellement présent. Comme le Sacrifice du Christ est présent, les fruits de ce Sacrifice sont mis à la disposition des fidèles. Ces fruits sont classés en quatre groupes : (1) les fruits ministériels, (2) les fruits très spéciaux, (3) les fruits spéciaux et (4) les fruits généraux.
Les fruits ministériels sont les fruits qui sont offerts à ceux au nom desquels le prêtre célèbre la messe. L’intention indiquée dans le feuillet paroissial, par exemple, serait le destinataire de ces fruits (si l’intention est celle qui peut les recevoir).
Les fruits très spéciaux sont ceux qui sont offerts au prêtre célébrant lui-même. Puisqu’il offre le Sacrifice de la Messe in persona Christi pour les autres et pour lui-même, ces fruits sont mis à sa disposition.
Les fruits spéciaux sont ceux qui sont offerts à ceux qui coopèrent à l’offrande du sacrifice de la messe par un acte extérieur (en dehors du prêtre). Cette coopération comprend la présence physique à la Messe, mais aussi une contribution matérielle à la célébration de la Messe. Ceux qui ont fait le don de fleurs, de bougies, d’ornements, de vases liturgiques et d’autres objets utilisés lors d’une messe – y compris le bâtiment de l’église lui-même – se voient attribuer des fruits spéciaux de cette messe. La quantité de fruits atttribuer à chacun est proportionnelle “à leur degré de coopération”(2) avec le Sacrifice. Ainsi, le servant d’autel dans le sanctuaire se verra attribuer plus de fruits spéciaux que ceux qui seront attribués aux personnes dans les bancs.
Notez cependant qu’il y a une différence entre les fruits attribués et les fruits reçus. La proportion de fruits reçue dépend de la disposition de chacun. Ainsi, alors que le servant d’autel peut se voir attribué plus de fruits, il peut en recevoir moins que certains dans les bancs car ceux-ci, bien qu’ayant moins de fruits attribués, étaient mieux disposés et ont donc en recoivent plus que le servant. C’est pourquoi, encore une fois, les prières de préparation avant la Messe sont si importantes, non seulement pour la réception de la Communion, mais aussi pour recevoir les fruits qui seront mis à disposition et pour offrir dignement le Sacrifice de la Messe par les mains du Prêtre.
Enfin, il y a les fruits généraux. Ces fruits sont offerts à tous les membres de l’Église, et même à ceux qui sont en dehors de l’Église pour leur conversion. Pour obtenir ces fruits, encore une fois, il faut être bien disposé. C’est pourquoi les prières du matin et les offrandes du matin sont si importantes et pourquoi il faut inclure dans ses prières du matin des mots tels que “Seigneur, au cours de cette journée, accordez-moi toutes les indulgences dont je peux remplir les conditions et tous les fruits disponibles qui découlent de toutes les messes dites dans le monde aujourd’hui”. Comme les messes continueront à être offertes en privé pendant ce temps, vous devriez vous servir de ces fruits généraux qui sont produits. De plus, si vous pensez pouvoir bénéficier des fruits spéciaux en raison des contributions que vous avez pu apporter, n’oubliez pas de demander ces fruits également.
Nous espérons que vous serez en mesure de constater que les pratiques expliquées ci-dessus ne doivent pas être utilisées uniquement pendant cette période malheureuse. Elles doivent être intégrées dans la vie spirituelle de chaque chrétien afin que chacun puisse puiser dans toutes les sources abondantes de grâce qui lui sont accessibles. +
Communion spirituelle de Saint Alphonse de Liguori :
Mon Jésus, je crois que Vous êtes présent dans le très Saint Sacrement. Je Vous aime par-dessus tout et je désire Vous recevoir dans mon âme. Puisque je ne peux pas Vous recevoir maintenant sacramentellement, venez au moins spirituellement dans mon cœur. Je Vous embrasse comme si Vous étiez déjà là, et je m’unis entièrement à Vous. Ne permettez jamais que je sois séparé de Vous. Je Vous embrasse comme si Vous étiez déjà là, et je m’unis à Vous entièrement.
Ainsi soit-il.
(1) Deuxième partie : Les sacrements – L’Eucharistie
(2) O’Connell, The Celebration of the Mass (1964), p. 39, n. 6.
Vous pouvez voir les photos en ouvrant le lien ci-dessous. Un gros merci à Monseigneur Prendergast, s.j. d’être venu. 44 ont été confirmés ! Deo gratias !
Fort de l’appui d’un nombre important de paroissiens assistant à une réunion générale tenue le 11 août dernier et avec l’approbation de l’Archidiocèse d’Ottawa, la Paroisse Saint-Clément réunira deux bâtiments-phare historiques de la Basse Ville. Le 30 septembre 2019, en effet, elle deviendra propriétaire au coût d’1 700 000 $ de l’ancien presbytère de la paroisse Sainte-Anne, jusqu’à dernièrement, adresse de la Maison nationale de prière.
Vous pouvez télécharger un sommaire de l’information présentée sur les liens ci-dessous (en format Power Point ou PDF):
Érigée en 1921 en remplacement du premier presbytère de la paroisse Sainte-Anne fondée en 1873, la belle et imposante demeure du style Beaux-Arts conçue par W. E. Noffke (1878 ̶ 1964), architecte important d’Ottawa, servit de résidence aux prêtres et religieux affiliés à la paroisse ainsi qu’à des bureaux administratifs jusqu’aux années 1980. En vertu de la qualité exceptionnelle de sa conception architecturale, de la finition de son rez-de-chaussée et de certaines espaces réduites à l’étage, la bâtisse a été désignée de valeur patrimoniale par la Ville d’Ottawa en 2015.
Les projets de développement prévoient que l’extérieur de la bâtisse soit remis en état et gardera donc son aspect actuel. La seule concession aux besoins contemporains contemplée est celle de rendre la bâtisse et les étages supérieurs d’accès universel.
Le rez-de-chaussée, qui jouit d’un très haut degré de maîtrise artisanale et de raffinement esthétique demeurés presque inchangés depuis 1921, retrouvera sa vocation première en abritant les bureaux de l’administration paroissiale ainsi que des lieux dévoués à l’accueil et aux réunions.
En travaillant étroitement avec des ingénieurs ainsi que les autorités civiques compétentes, la paroisse entend transformer les étages supérieurs qui ne sont pas désignés héritages en salle de conférence/banquet. Voici une vidéo du concept :
La paroisse Saint-Clément, en gardien du patrimoine que représente l’église Sainte-Anne et aussi, très prochainement son ancien presbytère, réunit ainsi les deux édifices séparés d’à peine quelques pas qui jusqu’à une époque récente, se trouvaient au cœur de la vie religieuse, sociale et culturelle de la Basse Ville Est.
Un gros merci à Monseigneur Prendergast, s.j., Archevêque d’Ottawa, et à Mgr Daniel Berniquez pour leur accueil à la cathédrale, et à tous ceux qui ont contribué à cette messe pontificale d’ordination : servants de messe, séminaristes, chorale, organiste, sacristains, etc. Que Dieu vous bénisse pour votre générosité !
Dans ce qui tient sûrement du providentiel, les statues des deux anges gardiens autrefois en poste dans le sanctuaire de l’ancien monastère du Précieux Sang sur la promenade Echo et le maître-autel sur lequel ils veillaient, sont dorénavant réunis grâce à un don généreux fait à la paroisse marquant cette année son cinquantième anniversaire.
Les anges ont été réunis avec le maître-autel grâce à la générosité de Darlene Lagasse et Denis Orbay, membres de l’Union du Précieux Sang de Saint-Clément.
Quand en 1984, les Sœurs Adoratrices du Précieux Sang ont été contraintes de rendre leur sanctuaire conforme aux normes postconciliaires, les statues des deux anges, qui faisaient alors partie d’un ensemble plus nombreux présent dans la chapelle depuis 1923, ont été prises en charge par l’Union du Précieux Sang. C’est également à la même époque que la Congrégation latine d’Ottawa s’est portée acquéreur des trois autels du monastère. Les anges et l’autel sont restés séparés pendant trente-quatre ans jusqu’à ce premier juillet, fête du Précieux Sang, quand ils ont été enfin de nouveau réunis.