Archives de l’auteur : Edward Hall

Des années comblées de bénédictions – Deo Gratias!

 

Car tu me réjouis, Yahweh, par ce que tu fais,
Je pousse des cris de joie devant les œuvres de tes mains.

– Psaume 92 : 5


Lorsque nous passons en revue les années écoulées depuis 2012 quand la paroisse prenait en charge l’intendance de l’église Sainte-Anne, les fidèles de Saint-Clément devront avouer avoir beaucoup de raisons de rendre grâce à Dieu d’une longue liste de réalisations comblées de bénédictions.

Ces nombreuses réalisations  – certaines modestes, d’autres d’envergure – ont en commun la foi, la prière et un nombre incalculable d’heures de bénévolat. À cela s’ajoute le support financier généreux de la part d’une communauté de fervents pour qui rendre à l’église érigée à la fin du dix-neuvième siècle quelque chose de son profil antérieur était impératif.


En tête de file vient le retour des cloches. Quand elles se sont remisent à sonner à grande volée le dimanche de Pâques 2013, elles ont ravi un grand nombre et, étonnamment, attiré l’attention des réseaux de média nationaux. Un an plus tard, suite à une restauration soignée, l’ancienne lampe de sanctuaire de Sainte-Anne reprenait sa place devant le Tabernacle de Notre Seigneur après une longue absence. Le 1er juillet de cette même année, à la sortie de la Messe du Précieux Sang, la réponse sans hésitation des paroissiens a permis que l’objectif d’un appel de levée de fonds nécessaires à l’installation d’un magnifique Chemin de Croix en émail de Limoges soit atteint dans l’espace de quelques jours à peine.


La poursuite de projets plus ambitieux est survenue peu après avec l’installation en 2015 d’une sainte table vivement souhaitée. Fruit de la collaboration de deux paroissiens, artisans talentueux, la table de communion en merisier d’une portée de soixante-dix pieds, épouse le profil courbé du sanctuaire.

En 2018, en coup de maître, ce même tandem a réalisé la fabrication d’une réplique fidèle de l’escalier d’origine permettant ainsi que Sainte-Anne soit de nouveau dotée d’une chaire traditionnelle.  Quelques mois plus tard, ils assuraient que le sol du sanctuaire soit recouvert d’un plancher en bois franc.


Vidéos sur leurs réstauration:

https://www.statuerestorers.com/restoration-videos

Faisant appel à d’autres compétences, la restauration de l’art statuaire de l’église ne passe pas inaperçue. Le résultat dans ce domaine est très apprécié des paroissiens qui accueillent avec grand plaisir chaque livraison de l’atelier artistique.

Toutes badigeonnées de blanc au cours des années soixante, les statues de Sainte Anne et la Vierge enfant, Saint Joseph portant l’Enfant Jésus et celle de Notre Dame qui se trouve au-dessus de l’autel de Mgr. Myrand, sont aujourd’hui dans un état digne de la dévotion qu’elles inspirent grâce aux talents de paroissiens, spécialistes dans ce travail.

Une acquisition du même genre qui a été grandement appréciée avait lieu en 2018. Grâce à la générosité de bienfaiteurs, les deux statues des Anges adorateurs qui autrefois se trouvaient en poste de chaque côté du maître autel de la chapelle de l’ancien monastère du Précieux Sang, sont de nouveau réunis avec l’autel et à leur place d’origine.

 

C’est en 2019 et plus tard encore en 2021, que s’est exaucé le vœu depuis longtemps celui le plus ardument souhaité des paroissiens. C’est alors qu’enfin, il fut possible de faire restaurer les autels du Précieux Sang.

Conçus à la fin du dix-neuvième siècle pour la deuxième chapelle du monastère des Religieuses Adoratrices du Précieux Sang, les autels sont liés de façon inexorable à l’identité paroissiale. Ils ont accompagné les fidèles de Saint-Clément depuis leurs modestes débuts comme communauté de fervents et demeurent au cœur-même de leurs célébrations liturgiques.

En 2019, grâce à ce qui tient d’un acte providentiel, la paroisse s’est retrouvée dans l’enviable position de pouvoir réunir deux bâtiments-phare de la Basse-Ville – l’église Sainte-Anne et son ancien presbytère l’un des plus impressionnants des édifices à vocation ecclésiastique de la ville, situé au numéro 17 de l’avenue Myrand.

Depuis 2019, l’ancien presbytère a bénéficié d’une attention soutenue en termes de la pose d’une toiture et gouttières neuves, peinture extérieure et les débuts d’une remise en état de l’aménagement intérieur.

Érigée en 1921-22, la belle et imposante demeure de style Beaux-Arts a connu plusieurs propriétaires au fil des ans. Séparé d’à peine quelques pieds de l’église en pierres au service de laquelle if fut conçu, l’élégant édifice a retrouvé sa vocation première auprès de la communauté de Catholiques qui fréquente Sainte-Anne.

 

Un grand nombre des vitraux de l’église Sainte-Anne sont signés « N.T. Lyon Co., Toronto, 1908 », atelier de verre canadien de premier plan. Acquis grâce à la générosité des paroissiens d’alors, ceux d’aujourd’hui assurent la restauration spécialisée de cet héritage impressionnant.

C’est le vitrail illustrant La Visitation qui a été le premier de plusieurs qui, en leur tour, ont aussi été remis en état par des professionnels. D’autres suivront. En 2020, à la grande satisfaction de tous, il a été possible de corriger le fait qu’à un moment donné et pour des raisons inconnues, les vitraux du haut du sanctuaire avaient été installés à l’envers. Ainsi, aujourd’hui les quatre personnages qui se tiennent de chaque côté de l’image centrale de Notre Seigneur se retournent vers celui qui, dorénavant, donne sa bénédiction de la main droite.

Un des vitraux qui, jusqu’à cet été, était peu remarqué et depuis longtemps invisible de l’intérieur de l’église, c’est celui de l’image de Sainte Cécile, mise en place devant la tribune de l’orgue en 1908. Des travaux entrepris en 1917 modifiant les tuyaux et soufflerie de l’instrument d’origine installé en 1914, ont caché de vue l’image de la rosace.  Aujourd’hui, grâce à une installation de rétro-éclairage, paroissiens et passants peuvent tous apprécier la belle image de la patronne de la musique, visible de la rue à la tombée du jour.

L’orgue signé Casavant a lui aussi, bénéficié d’attention. En 2014, on a assuré l’installation d’un nouveau moteur électrique chargé de mettre en marche la soufflerie de l’orgue les « poumons » en quelque sorte de l’instrument travaux inévitables étant donné son âge. Tout dernièrement, en 2022, l’orgue a été doté d’une mémoire électronique accrue de 256 niveaux. Cette addition permet à l’organiste de faire appel à une variété infinie et rapide de changements de sons et de couleurs. Du coup, l’instrument ainsi modernisé, répondra dans une mesure optimale aux exigences musicales de nos nombreuses liturgies.

En août 2022, les travaux de repeindre le clocher et sa croix ainsi que les clochetons de chaque côté de la façade de Sainte-Anne ont été entrepris. Le résultat c’est qu’aujourd’hui ces éléments de l’église apparaissent tout aussi beaux que le jour en 1908 quand on terminait de les mettre en place.

Si l’allure toute rafraichie du clocher et des clochetons attire le regard du passant, que dire alors de celle des trois statues de la façade? Aujourd’hui, les statues de la patronne de l’église, Sainte Anne avec la Vierge et celles de Saints Pierre et Paul se présentent vêtues d’un manteau tout neuf de couleur bonze-doré. Comme toujours, les trois veillent sur leur église mais aujourd’hui, à la tombée du jour, ils le font baignés de la lumière projetée par l’image de Sainte Cécille et celle de la croix du clocher, de nouveau illuminée.

En rendant à juste titre grâce à Dieu des bénédictions abondantes accordées au cours des dix dernières années, il est de mise de se rappeler surtout de celle qui est incontestablement la plus importante et précieuse de toutes : la croissance en nombre de fidèles que connait la paroisse.

En 2012, alors que la Paroisse Saint-Clément prenait en charge l’église Sainte-Anne, le recensement du nombre de fidèles assistant aux trois messes dominicales se chiffrait en moyenne à 450 personnes. Aujourd’hui, ce nombre s’établit régulièrement à 750, comprend beaucoup de jeunes familles et un important contingent de jeunes gens. Ensemble, ils apportent à la vie paroissiale une énergie et dynamisme neufs, la rendant ainsi plus riche et, en apportant au travail de ses groupes un élan nouveau, dans certains cas, sont devenus  les auteurs-mêmes de leur renaissance.  Quand l’an prochain les fidèles de Saint-Clément fêteront le 150e anniversaire de la construction de l’église Sainte-Anne, ils le feront au nom d’une paroisse dynamique en pleine croissance qui, richement bénie par le Seigneur, pourra entrevoir les défis de l’avenir avec confiance.

 Deo Gratias!

 

 

 

L’identité associée à l’ex voto demeure cachée

Au cours de sa réfection entreprise en 2020, les restaurateurs de l’autel dédié à saint Joseph ont fait une découverte inattendue. En effet, en enlevant le revêtement intérieur du tabernacle pour pouvoir le nettoyer, ils y ont découvert l’ex voto que l’on voit sur les photo ci-dessous

La découverte a capté l’intérêt de beaucoup et suscité de multiples suggestions quant à l’identité du donateur ainsi que de celle dont le nom est gravé sur la médaille d’argent en forme de cœur.

La protection sans faille du saint à qui l’ex voto a été confié il y a bien des années fait que même après enquêtes, ce don signé de L. Joseph Fauteux, continue aujourd’hui à être assuré de la discrétion jadis recherchée par celui qui l’avait soigneusement placé derrière le revêtement du tabernacle.

Le nom du donateur évoquerait vraisemblablement le souvenir de Louis-Joseph Fauteux, né en 1853 à Saint-Benoît près de Mirabel (Québec). Constructeur d’églises, monastères et édifices publics au Québec et en Ontario, il est décédé en 1941. L’identité de Sister Anne Marie dont le nom est gravé sur la médaille demeure cependant toujours inconnue.

L’ex voto est aujourd’hui présenté dans un reliquaire fixé au mur sous la statute de sainte Anne et la Vierge, en proche proximité de l’autel de saint Joseph afin que les fidèles qui le désirent puissent le voir.

Livre d’histoire sur la paroisse St-Clément en vente

La nouvelle édition de l’histoire de la paroisse intitulée Fidèle dans toutes les générations, une histoire de la paroisse Saint-Clément, publiée en français et en anglais pour marquer son cinquantenaire en 2018, est maintenant disponible sur les rayons de la librairie paroissiale au prix de 45 $

Fidèle dans toutes les générations retrace l’histoire de la naissance et le développement de la paroisse depuis ses débuts incertains à la fin des années soixante jusqu’aux évènements ayant eu lieu au cours de son année jubilaire.

Très généreusement illustrée par de nombreuses photos, l’histoire propose au lecteur des notes qui viennent appuyer ses textes, des facsimilés de documents rattachés aux évènements  marquants de l’histoire de la paroisse dont un que l’on craignait être depuis longtemps perdu.

Le fruit du travail d’auteurs-bénévoles dont la plupart sont des paroissiens de Saint-Clément, Fidèle dans toutes les générations a reçu un appui inégalé de la part d’importants personnages du milieu catholique dont : Son Éminence le cardinal Raymond Leo Burke, patron de l’Ordre souverain militaire de Malte et préfet émérite du Tribunal suprême de la Signature apostolique,  de Peter Kwasniewski, PhD, un des membres-fondateurs du Wyoming Catholic College, un écrivain prolifique et compositeur de musique sacrée ainsi que de Leo Darroch, président de  Foederatio Internationalis Una Voce de 2007 à 2013.

 

 

 

 

Un retour au sanctuaire marquant la réponse aux vœux de beaucoup

Sa restauration terminée, l’autel dédié à Notre Dame a repris sa place au sanctuaire la semaine passée.

Avec ce retour vient la réalisation d’un désir fervent des paroissiens et de leurs prêtres qui remonte à 1984 quand la paroisse naissante, en se portant acquéreur des trois meubles, les a sauvés d’une destruction certaine.

C’est grâce à la générosité des fidèles que les prières de beaucoup depuis longtemps se sont exaucées.  À la fin décembre 2020, la générosité des paroissiens avait assuré le montant de        29 345,00 $ contre un budget de 24 800 $ (avant taxes) nécessaire à la restauration du second des deux autels latéraux. Les fonds additionnels seront appliqués à de futurs travaux de restauration entrepris dans le sanctuaire.

 

La restauration des autels latéraux a été confiée à l’Atelier Plantagenêt, l’entreprise qui en 2019, a assuré une intervention similaire auprès du maitre autel.

Merci de votre générosité!

Autel et statue restaurés : un retour marquant le début d’une année spéciale

(photo ci-dessus par Danny Beauchamp)

Le jour où seront levées les dernières restrictions provinciales imposées en vue de contrôler la propagation du COVID19 permettant ainsi le retour aux pratiques normales du culte divin, il sera également possible à tous d’admirer les talents de ceux qui, grâce à la grande générosité des fidèles de Saint-Clément, réalisent la restauration des autels latéraux et l’art statuaire de l’église.

C’est en effet grâce à cette générosité que, à l’avant-veille de Noël, des volontaires de la paroisse ont assuré la remise en position au sanctuaire de l’autel restauré dédié à saint-Joseph : un geste tout à fait indiqué pour signaler le début de l’Année de saint Joseph, patron de l’Église universelle, proclamée peu de jours avant par le Pape François. Cette année spéciale se prolongera du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.

La même déclaration du Saint-Père rappelle que c’est le 8 décembre que l’Église marque la solennité de l’Immaculée Conception de Notre Dame. Bien que la restauration de l’autel dédié à Notre Dame soit toujours en cours, la paroisse était en mesure d’assurer la remise à sa place sur le mur du transept Ouest de sa statue nouvellement restaurée.

Recouverte de peinture blanche au cours des années soixante comme toutes les statues de l’église Sainte-Anne, celle de Notre Dame vient d’être superbement repeinte par Brushworks, une entreprise appartenant à des paroissiens qui se spécialise dans la restauration de l’art statuaire d’église.

La restauration de la statue de Notre Dame ainsi que de celle de saint Joseph réalisée par Brusworks plus tôt cet automne, a été possible grâce à des dons généreux faits à la paroisse.

La restauration des autels latéraux a été confiée à l’Atelier Plantagenêt, l’entreprise qui a assuré une intervention similaire auprès du maitre autel.

C’est grâce au support des fidèles que des travaux de ce genre puissent se réaliser. Le budget établi pour réaliser la restauration des autels latéraux avait été fixé à 24 800$ avant taxes.  À la fin décembre, la générosité des fidèles a assuré que cet objectif soit dépassé en assurant le montant de 29 345,00$.

Merci de votre générosité!

Un ex voto connu uniquement du Seigneur et du saint

Des projets de rénovation réservent quelques fois des découvertes qui, devant l’impossibilté d’en savoir plus, nous laissent sur notre faim.

C’est ainsi avec la restauration de l’un des autels latéraux de la paroisse Saint-Clément. En enlevant le revêtement du tabernacle de l’autel dédié à Saint Joseph pour pouvoir le nettoyer, les restaurateurs ont fait la découverte d’un ex voto jusque-là caché derrière le tissu. Comment et pourquoi cet objet y était placé demeure un mystère.

L’ex voto comprend une carte portant la notice « Donné par L. Joseph Fauteux Ecr » en lettres dorées accompagnée d’une médaille argentée entourée de rameaux sur laquelle est inscrit « Sister Anne Marie, November 13th 1916. »

Nous ne savons pas de qui il pourrait s’agir et il est fort probable que nous ne le saurons jamais. La seule chose que nous pouvons avancer en toute certitude, c’est que M. Fauteux accordait une grande importance à  l’ex voto car il prit la peine de voir à ce que le script sur sa carte de donateur soit en lettres dorées parées de fioritures. Cela assuré, il la plaça avec la médaille en présence du Seigneur en son tabernacle.

Si l’identité des deux individus est inconnue, il en est de même avec la signification de la date du 13 novembre 1916. Était-ce la date de naissance de Sister Anne Marie ou encore celle de son décès? S’agissait-il du jour où, jeune femme, elle prit le voile? Nous ne le savons tout simplement pas. Tout ce que nous savons, c’est qu’il y a plus de cent ans, ces deux objets furent confiés aux bons soins de Saint Joseph et soigneusement placés à l’abri des regards dans le tabernacle.

Une fois la restauration de l’autel terminée, le saint continuera à veiller sur ce don car il sera encadré et attaché à son autel avec une note faisant le point sur sa découverte.

 

La restauration des autels latéraux souligne l’unité décorative

Quoiqu’encore loin d’être terminés, les travaux de restauration des autels latéraux font d’ores et déjà jour sur le choix décoratif original.

Le décapage de couches de peinture successives entrepris par l’Atelier Plantagenêt, à qui la remise en état des autels dédiés à Notre Dame et à saint Joseph est confiée, révèle le traitement décoratif au pochoir original voulu par leurs créateurs.  Bien que les deux autels possèdent des éléments de design qui leur soient propres, la forte ressemblance des motifs décoratifs appliqués au pochoir aujourd’hui devenus visibles et ceux découverts lors de la restauration du maître autel, indiquent clairement que ces trois meubles étaient destinés à faire partie d’un ensemble équilibré et cohérent présenté dans un même lieu.

Tout comme le maître autel, les deux autels latéraux réalisés 1898 sont le fruit d’une association étroite entre deux artistes, le chanoine Georges Bouillon (1841-1932), homme d’Église et architecte et un de ses collaborateurs de longue date, Flavien Rochon (1824-1902) et furent conçus pour la chapelle du monastère des Sœurs Adoratrices du Précieux Sang, à cette époque situé dans New Edinburg.

L’intervention requise pour assurer la remise en état experte des autels latéraux est chiffrée à   24 800$ (avant taxes) vers lequel 1 825$ a été récolté à présent.

Merci de votre générosité.

La paroisse réunira deux monuments historiques de la Basse Ville

Fort de l’appui d’un nombre important de paroissiens assistant à une réunion générale tenue le 11 août dernier et avec l’approbation de l’Archidiocèse d’Ottawa, la Paroisse Saint-Clément réunira deux bâtiments-phare historiques de la Basse Ville. Le 30 septembre 2019, en effet, elle deviendra propriétaire au coût d’1 700 000 $ de l’ancien presbytère de la paroisse Sainte-Anne, jusqu’à dernièrement, adresse de la Maison nationale de prière.

Vous pouvez télécharger un sommaire de l’information présentée sur les liens ci-dessous (en format Power Point ou PDF):

Réunion sur le projet d’une salle paroissiale (format Power Point)
Réunion sur le projet d’une salle paroissiale (format PDF)

Érigée en 1921 en remplacement du premier presbytère de la paroisse Sainte-Anne fondée en 1873, la belle et imposante demeure du style Beaux-Arts conçue par W. E. Noffke (1878 ̶ 1964), architecte important d’Ottawa, servit de résidence aux prêtres et religieux affiliés à la paroisse ainsi qu’à des bureaux administratifs jusqu’aux années 1980. En vertu de la qualité exceptionnelle de sa conception architecturale, de la finition de son rez-de-chaussée et de certaines espaces réduites à l’étage, la bâtisse a été désignée de valeur patrimoniale par la Ville d’Ottawa en 2015.

Les projets de développement prévoient que l’extérieur de la bâtisse soit remis en état et gardera donc son aspect actuel. La seule concession aux besoins contemporains contemplée est celle de rendre la bâtisse et les étages supérieurs d’accès universel.

Le  rez-de-chaussée, qui jouit d’un très haut degré de maîtrise artisanale et de raffinement esthétique demeurés presque inchangés depuis 1921, retrouvera sa vocation première en abritant les bureaux de l’administration paroissiale ainsi que des lieux dévoués à l’accueil et aux réunions.

En travaillant étroitement avec des ingénieurs ainsi que les autorités civiques compétentes, la paroisse entend transformer les étages supérieurs qui ne sont pas désignés héritages en salle de conférence/banquet.  Voici une vidéo du concept :

La paroisse Saint-Clément, en gardien du patrimoine que représente l’église Sainte-Anne et aussi, très prochainement son ancien presbytère, réunit ainsi les deux édifices séparés d’à peine quelques pas qui jusqu’à une époque récente, se trouvaient au cœur de la vie religieuse, sociale et culturelle de la Basse Ville Est.

Autel et Anges du monastère du Précieux Sang réunis après trente-quatre ans

    

Dans ce qui tient sûrement du providentiel, les statues des deux anges gardiens autrefois en poste dans le sanctuaire de l’ancien monastère du Précieux Sang sur la promenade Echo et le maître-autel sur lequel ils veillaient, sont dorénavant réunis grâce à un don généreux fait à la paroisse marquant cette année son cinquantième anniversaire.

Les anges ont été réunis avec le maître-autel grâce à la générosité de Darlene Lagasse et Denis Orbay, membres de l’Union du Précieux Sang de Saint-Clément.

Quand en 1984, les Sœurs Adoratrices du Précieux Sang ont été contraintes de rendre leur  sanctuaire conforme aux normes postconciliaires, les statues des deux anges, qui faisaient alors partie d’un ensemble plus nombreux présent dans la chapelle depuis 1923, ont été prises en charge par l’Union du Précieux Sang. C’est également à la même époque que la Congrégation latine d’Ottawa s’est portée acquéreur des trois autels du monastère. Les anges et l’autel sont restés séparés pendant trente-quatre ans jusqu’à ce premier juillet, fête du Précieux Sang, quand ils ont été enfin de nouveau réunis.

Confirmations 2015

Messe Rorate 2014

Fête de Sainte Anne, 2014

Installation du Via Crucis en émail de Limoges

Tournoi de Golf

Messe pontificale et intronisation du nouveau curé, l’abbé Erik Deprey FSSP